mardi 24 août 2010

diannah Bolong et ses alentours






D'habitude, le soleil me tire du lit de bonne heure. Lorsque le soleil n'est pas encore paru au dessus de la cime des arbres, que les seuls bruits que l'on
entend sont les bruissement de feuilles et les cris d'oiseaux, que ces bruits résonnent doucement un peut comme dans un rêve, la lumière est pâle, la peau n'a pas peur du soleil, il doit être sept heures, et je me trompe rarement. Me voilà au puit armé de mes arrosoirs, j'ai une trentaine d'arbres et de plantes à arroser, soit environ 90 seaux de 5 à puiser puis à verser.
Après on ira boire du café touba et fumer du cali! Ce soir on pourra visiter Dimingu, le guinéen. Il vend du vin de palme dans un petit coin de brousse entre 17H et 19h. Ou alors, on peut aller voir le vieux Badu, il nous offrira sûrement un peu de vin de cajou. Mais ça c'est pas terrible. ça enivre mais le goût et la viscosité rappelle un trop la bile. Ron s'est rendu bien malade avec ça. On peut aussi rester près du feu, a boire de l'infusion de kenkénuba, en écoutant rfi, siroter un petit ricard sous la lune avec vieux konte, fumer le cali en se racontant nos vies. Sûr qu'elles se ressemblent pas nos deux vies...

dimanche 18 juillet 2010

Diannah Bolong





L'océan est là. On ne le voit pas toujours, il est là bas, derrière les palmiers, mais sa mélodie ne nous quitte jamais; qu'on soit au champ, dans la case, dans la cuisine, ou qu'on parcourt les petits sentiers de brousse, en quête de vin de palme, on entend la respiration lancinante de ses flots immuables et mouvants.
Parfois, au petit matin, alors que le vents et le soleil caressent doucement le sable et le couvrent de rides roses or, que le bruit de la mer est pâle, que mon esprit est vierge de toute relation humaine, la respiration des flots m'appelle. Alors je me met à courir à la rencontre de l'océan.
Je traverse le pont de bois sur pilotis, qui enjambe le bolong. Ses planches branlantes font mine de faire des croche pattes à ma foulée du matin. je slalom entre les palmiers élancés comme des lampadaires new yorkais(mais ces derniers ne leur arrive pas à la cheville en ce qui concerne le déhanché). Il y a deux dunes qui encadre le passage vers la plage. Elles constituent une sorte de porte, et en la franchissant on sent le vent jaillir, et l'horizon s'ouvrir.
Je continue ma course le long de la plage, vers le sud, vers Kafountine. Je dois arriver là bas avant que toutes les pirogues ne soient parties. Je croisent quelques collègues coureurs. Certains courent sur le sable sec, moi , je ne peux pas, c'est épuisant.
J'ai peur d'arriver trop tard. Fort heureusement, la houle est forte aujourd'hui et, si d'une enjambée j'arrive à poser mon pied sur une tour d'écume, elle peut m'emmener assez haut pour que j'atteigne la ligne d'or ou l'océan et les nuages s'embrassent dans la lumière orientale, et je me retrouverai en un éclaire au sommet d'un nuage dorée. Il suffira alors que je me laisse glisser vers le bas, jusqu'au port sans digue de Kafountine, la ville des pêcheurs... Le cadavre de dauphin a attiré mon attention; j'ai couru vers lui pour disperser les vautours(Douow en wolof), et d'un bond j'ai atteint les crêtes du ciel. Une glissade et me voilà parmis les pêcheurs sur le départ... ces bruits et ces couleurs qui dansent ensemble comme des fourmis en carnaval m'enivrent. ya les odeurs aussi, poisson pourri, séché, algues, goémon. le cul dans le sable je dessine, spectateur. Mais la mer étend son bras, et une mystérieuse vague faite d'eau salée et d'hommes, de sueur, et de bois décoré m'attrape: c'est parti pour une journée en mer.

samedi 1 mai 2010

Namou na la!!!!






























Ca fait un bail!! en Wolof: Namounala!





Combien de temps s'est écoulé depuis la dernière fois que j'ai donné des nouvelles. Combien de jours ai-je passés en pays Jolof, une appellation locale pour Sénégal.


J'ai beau essayer de faire semblant de lutter, l'entretien du lien entre moi et mon pays me préoccupe autant que la santé de la mouche du chien des voisins; A la fois, vous me manquer beaucoup et souvent vous tous, parents, amis, denrées du coin...Et parfois l'envie de laisser une trace sur le net me prends.




Les dessins que j'envoie ici concerne Guédiuaye. Je n'ai


aucune idée de l'orthographe mais la phonétique du mot ressemble à ça. C'est une Banlieu de Dakar où j'ai séjourné une semaine, dans la famille des propriétaire de Dianah Bolong, la ferme ou je vis en ce moment.


Dans ce quartier ou les routes sablonneuses et rouges n'ont pas de trottoire, ou des troupeaux de chèvres croisent, le matin, le livreur de gaz qui achemine sa marchandise en charrette a cheval, affublé d'un superbe chapeau texan, on est a la campagne.


Dans ce quartier, ou les case de taules, les boutiques de bric et de broc, et les boutiquiers qui prennent le thé, regardent toute la journée passer les taxis jaunes et noirs, qui défilent à la pelle, on est à la ville.


lundi 29 mars 2010

Narrer l'errance. III - Oujda Maroc.
















J'ai appelé Tarek à Algeciras,pour lui dire que j'allais bientôt fouler le sol du Maroc. Il m'a dit: si tu va à Oujda ma tante pourra t'accueillir sans problème.





J'ai suivi ce conseil. J'ai pris le car à Tétouan jusque Oujda. On m'avais dit dix heures, mais on à bien mis une quinzaine d'heures. Je m'imaginais sous la douche, je m'imaginais à discuter avec des gens en qui je pourrais avoir confiance(faut dire qu'au début j'étais pas tout à fait rassuré devant la prévenance des marocains à mon égard), qui parleraient ma langue.





En fait pour ce qui est du français c'était chouya chouya. Une semaine a laisser le silence prendre racine dans ma gorge, tout en observant et en tachant de comprendre. Une semaine à se laisser gaver aussi:
"Assied-toi
Mange!
encore?zid a tey?zid a khobs?encore du thé, encore du pain?
Non ne bouge pas!
Tu peux t'allonger!
koul!koul!mange!mange!ça c'est les gâteaux de Fatna!
c'est bon? mziaan?
Tu veux sortir?On va a la ville! viens,
Tu veux manger? Non ?
On va dehors alors?Tu veux pas manger?
Allez on mange ensemble!" Je me suis fait piéger à chaque fois jusqu'à ce que je capte le truc du "saafi, hamdoulillah." "ça suffit, dieu soit remercié". C'est le seul échappatoir pour exprimer sa sasiété. Non,il ya "chpetz": ça veut dire qu'on a le bide plein mais je trouve ça moins élégant
Qu'est ce qu'on mange dans ce pays, et bien en plus. Faut dire que les femmes ne font que ça de toutes leurs journées, ou quasi.
La vie parait tranquille ici. ça dépend sous quel angle de vu, quel angle de sensation on la perçoit.
Elle devient alors, soit d'une stabilté rassurante, soit d'une fixité accablante. Toutefois, les surprises arrivent, comme une panne de voiture dans la montagne...je vous raconterai
La vie est faite d'une routine parsemée de refrains immuables, symboliques, religieux. jour le . Chacun est à sa place, les hommes se mettent les pieds sous la table après le travail, regardent ensuite les femmes débarasser. Quand on a besoin de quelque chose dans sa chambre, on demande à sa fille d'y aller, et hop elle cours éxécuter la requête. C'est la culture de l'interdépendance. Personne n'est autonome, personne ne doit l'être, aucun mépris ladedans, au contraire, il règne dans ces familles,un respect profond en tous les membres. Pardon, je vais avoir l'air intello mais ça m'a frappé: On voit se déployer dans toute sa splendeur la dialectique hégélienne du maître et de l'esclave. C'est à dire que moi en tant qu'étranger je l'ai ressenti avec force. Les gens était la pour me servir, répondre à mes désir, mais je ne pouvais rien faire sans une aide:prendre une douche, manger un bout, boir un thé, sortir ici, aller là. les femmes sont enchaînées à leur maison, mais elles y sont les maîtresses, tirent leur fierté, que dis-je leur grandeur de leurs produits culinaires et de leur prévenance, deviennent indispensables, si bien que le mari est à son tour enchaîné au bon vouloir de sa femme.
Il y a bien plus à dire mais l'écran d'ordinateur m'irrite un peu; à la longue vous en saurez plus plus tard.


mardi 2 mars 2010

Narrer l'errance. Suivez les traces du Lezard II


Narrer l'errance. Suivez les traces du Lezard




Me voila a Marseille depuis une semaine chez Harold.
Je sens deja un peu l'air du voyage, mais la vie reste assez facile. ca ressemble au calme avant la tempete. En tout cas je dessine pas mal. Marseille est une ville puissante, qui charme mon imagination.

mardi 16 février 2010

Damien apprend la guitare


Un soir, il y avait un concert dans un bar. On a bu des coups et j'ai rencontré Victor qui m'a invité chez lui, on a fumer des pétard et encore bu des coup, et je suis rentré torché, mais bien comme il faut; pour être honnête le chemin du retour s'est un peu effacé de ma mémoire; Pourtant j'ai quand même gardé contacte avec l'ami Victor. Un jour que je passais chez lui, en sortant bouleversé du cinéma, il y avait Damien qui apprennait la guitare. Il apprend que je dessine au détour de la conversation, et me demande de le dessiner. qu'a cela ne tienne! mon crayon, mes pinceaux et yallah!

Slobodan Experiment en Image




Un soir je pensais retrouver des amis dans un bar. Rendez vous hebdomadaire quoi. Mais dans le bar de la Rumeur il n'y avait personne que je connaissais, même quasiment personne. Je suis quand même rester prendre un verre, mais juste un! Finalement je suis rentré à une heure du mat, bourré, après m'être fait dragué par un colombien, philosophe et avocat, avoir assisté à deux concerts de rock folk à bretelle, et avoir symapthyser avec un type un peu saoul comme moi qui me propose de le dessiner avec son groupe, pendant son concert
Voila: le 6 février il pleut, et j'entre tout trempé au Salty dog Café. L'espace est étroit et je ne sais pas ou m'installer avec mon matos a dessin. Mais la musique est terrible et du coup ça donne ça: Slobodoan experiment en image. Mais si vous les voulez en musique, faut aller par là: http://www.myspace.com/sloboex

dimanche 17 janvier 2010

L'Amme et l'horbre


Pour la mise en couleur j'en suis encore aux essais. je vous tiens au courant de mes recherches. Dites moi donc ce que vous en pensez, en toute franchise.

l'Amme et l'horbre